Pays des lumières, des couleurs, des parfums, des saveurs, des cigales… peu de régions du monde rassemblent sur un territoire aussi bien délimité autant de sensations enivrantes, inoubliables, prégnantes… nous avons tous un fragment de Provence, un été moelleux, une balade amoureuse, littéraire, picturale, des photos qui ne rendent jamais l’intensité de cet alliage des sens. Par bonheur, notre « mémoire olfactive » ne s’efface jamais et fait ressurgir des souvenirs puissants souvent associés à des instants de quiétude heureuse. Laissez-vous mener par le bout du nez…

Qu’est-ce qu’un « Relais Via Elektra © » ?
Il s’agit d’un établissement hôtelier ayant installé plusieurs bornes de rechargement pour les VE. Ces stations doivent être dans un parking privé et mis à la disposition des clients sur réservation. Ce service est, en principe, offert par l’hôtelier en complément d’une demi-pension. Les bornes doivent impérativement être, à minima, de type 2 délivrant 22 kW. Ce qui permet de recharger votre VE durant la nuit et de repartir tranquille sur le parcours avec une autonomie minimum de 500 km
 
Si vous ne possédez pas de voiture électrique (V.E.)…
Vous pouvez y aller en train, mais le retour pourrait être chargé. Les spécialités locales foisonnent.
Vous pouvez louer une Mercedes électrique en passant sur le service de réservation de Mercedes-Benz-rent. Vous pouvez choisir de prendre votre V.E. à Metz ou à Avignon.
 
 
 

Jour 1


Partant de Luxembourg ou de Belgique, vous passez par Nancy pour faire une première halte dans le Relais VIA ELEKTRA © le Château de Courban situé sur la D965, à la limite nord du département de la Côte d’Or, à quelques kilomètres de Châtillon sur Seine.  
 
Profitez de cette opportunité pour aller contempler le Trésor de Vix situé à l’entrée nord de la ville de Châtillon sur Seine. Un monument unique en Europe  qui vaut vraiment un arrêt car vous passerez devant en reprenant la D971 vers le Sud, vers Dijon. 
 
 


Jour 2

L’étape suivante sera à Beaune le Relais VIA ELEKTRA © Le Cèdre situé sur le nord du boulevard circulaire de la ville (D974) au 10 Bd Maréchal Foch. Ce relais VIA ELEKTRA © est très bien fréquenté. Assurez-vous bien d’avoir réservé votre borne de rechargement pour la nuit.
 

Jour 3

L’état suivante sera le Golden Tulip Lyon Ouest situé à proximité de l’Autoroute A7, sortie 34 (Techlid-Pôle économique) suivez votre GPS.
Ce monument de l’architecture du 21e siècle ne vous laissera pas indifférent.
 


 

Jour 4

Quittez l’A7 à la hauteur de Châteauneuf-du-Pape, sortie Orange Sud n° 22.
Rejoignez les ruines de la forteresse. Arrivé sur le parking, silence ! Vous y êtes, fermez les yeux, écoutez, humez le printemps ou la fin de saison. Écoutez la rumeur, le vent, sentez, regardez devant vous, le Vaucluse. Ne venez pas ici en période estivale. Placez-vous loin du tumulte, au-dessus de la fébrilité et des urgences numériques… prenez le temps de ralentir. Au volant d’une voiture électrique, le silence permet de ressentir bien plus de choses. C’est l’un des effets magiques d’une VIA ELEKTRA©. Au printemps et en automne, la Provence efface son maquillage. Elle reprend sa beauté naturelle. 
 
Si vous choisissez de venir au printemps, prenez soin de pointer une date pour votre d’arrivée au moment des « Printemps de Châteauneuf-du-Pape »
Vous allez retrouver l’ensemble des producteurs de cette région.
 
Sinon, vous pouvez faire la découverte de La Vinothèque, sa cave troglodyte et ses vitrines de l’AOC Châteauneuf-du-Pape proposant plus de 200 références et 1500 tastevins dont certains remontent à 1563. Il y a aussi le Vinadéa située 9, rue de la République, 84230 Châteauneuf-du-Pape. Il y a aussi le musée du Vin Maison Brotte, Avenue Pierre de Luxembourg. Évidemment, vous allez faire une dégustation sèche (sans avaler) de quelqu’une des merveilles du cru local. Faites votre sélection, réglez la note et laissez vos caisses sur place. On vous les gardera en réserve. Vous passerez les reprendre au retour. Les grands vins voyagent mal.
Les cépages grenache, syrah, mourvèdre, cinsault, clairette, roussanne et quelques autres, forment la voute olfactive de ces côtes du Rhône qui répondent si bien à leurs cousins du nord de Tain l’Ermitage.
En fin de journée…
En route vers Le Pontet. Attention, suivez bien votre GPS. Cette zone ressemble à une banlieue ordinaire alors que s’y cache un bijou de l’hôtellerie provençale. Votre relais VIA ELEKTRA est l’Auberge de Cassagne.
 
Dans ce 5 étoiles, l’accueil est vraiment enthousiaste et le personnel très motivé. Serait-il mieux payé qu’ailleurs ou plus professionnel ? Peut-être les deux.
 
Le décor est un peu de style espagnol, murs blancs, arcades, jardin central… La recharge de votre véhicule est incluse, sur réservation, dans le forfait en demi-pension. Le parking est fermé et sécurisé. Mais ici la Provence est aussi dans l’assiette.


L’esprit et la main
Philippe Boucher, « Maître Cuisinier de France », a fait ses armes chez Paul Bocuse et Georges Blanc. Il est installé depuis plus de 30 ans devant les fourneaux de l’Auberge de Cassagne & Spa. 
 
Son partenaire, Antony Iorio, originaire de la région, présente un parcours qui n’est pas triste non plus : l’Épuisette à Marseille avant la Vague d’Or*** à Saint-Tropez avec Arnaud Donckele puis, Stéphane Buron, meilleur ouvrier de France au Chabichou** à Courchevel. C’est avec Dimitri Droisneau à la villa Madie*** à Cassis qu’il va finir son « tour de compagnonnage » parcouru en 5 années. Enthousiasme et créativité restent l’âme et l’esprit des vrais professionnels qui réussissent, quel que soit leur métier.

Auberge de Cassagne, 450 All. de Cassagne, à Le Pontet
 

Jour 5

Sans éviter les incontournables, une VIA ELEKTRA © est toujours à la recherche des perles. En voici une qui mérite un tout petit détour.
La journée va être riche. Prenez la D901 en direction de L’Isle-sur-la-Sorgue. À la hauteur de la D31, prenez la direction de Carpentras, juste à l’extrémité ouest de la commune. La première route à droite et immédiatement la petite route agricole à droite signalée par un panneau un peu défraîchi. Juste avant le pont sur la Sorgue, blotti au pied de la D31. Vous êtes au Jardin de la rose et du parfumeur de L’Isle-sur-la-Sorgue.
 
Voilà une belle introduction à l’une des facettes de la Provence : la parfumerie. Ici, Roseline Giorgis, fille du parfumeur grassois qui a créé la Rose Baptistine Centifolia.
 
La Centifolia est LA rose de la parfumerie fine. Roseline, la bien nommée, gère ses jardins de parfumeur avec amour et passion et vous guidera à la découverte de ses créations. Laissez-vous mener par le bout du nez. Ce sera votre étape sur la route des parfums de Provence. La visite est organisée uniquement sur rendez-vous.

Jardin de la rose et du parfumeur — 1268 chemin de Reydet, 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue. T/ +33 (0)6 87 65 25 47 — roseline.rosedesarts@gmail.com 
 
Ensuite rejoignez le centre de L’Isle-sur-la-Sorgue pour y flâner en fin de matinée. Le marché hebdomadaire se tient tous les jeudis et dimanches de 7 h à 13 h dans les ruelles et le long des canaux qui longent la Sorgue.
 
Sinon, il vous reste les antiquaires et brocanteurs. Après Paris et Londres, L’Isle-sur-la-Sorgue offre la plus grande concentration d’antiquaires en Europe.

Après avoir trouvé une terrasse sur les quais de la Sorge pour un repas léger, en route vers Gargas dans le Luberon.
 
En prenant la D901, vous arrivez sur la D900. À Cabrières-d’Avignon, suivez le fléchage vers le Musée de la lavande situé au Hameau de Coustellet, Cabrières-d’Avignon.
Cette création du domaine du Château du bois est au centre d’une production de lavande fine. Une collection d’alambics à lavande et autres pièces de collection vous donne l’occasion de comprendre les subtilités de cette production couvrant cette partie du Luberon jusqu’au plateau de Valensole, à hauteur de Manosque, plus propice au lavandin.

Après la rose, voici l’autre parfum emblématique de la Provence, la lavande et son hybride le lavandin. Mais quelle lavande ? Le lavandin ou la lavande fine (Lavandula augustifolia) ? Les champs de vraie lavande en floraison offrent un nuancier de couleur alors que les champs de lavandin sont plus unis. L’huile essentielle de lavande fine est chère. Pour ce produit, il faut accepter de payer le juste prix en évitant les achats de dernières minutes dans les boutiques pour touristes pressés. De manière intuitive vous reconnaitrez vous-même la lavande fine en humant le produit. Faites le test. Selon l’usage que vous voulez en faire, le lavandin.
  
En suivant la direction d’Oppède
Vous faites étape au musée de l’Huile d’olive du Domaine de la Royère. Cette collection privée présente des moulins à huile et des outils anciens de mouliniers.
Ici en Provence, l’huile d’olive achetée sur place et le vin participent à ce que l’on appelle le régime crétois. La France est le pays du monde où l’on meurt le moins de maladies cardiovasculaires, surtout dans le sud et dans toutes les régions viticoles. La Crète fait référence ».
S’il y a bien un secteur où le trafic est devenu scandaleux, c’est bien celui de l’huile d’olive « exportée ». Soyez sans pitié. À la dégustation, la moindre amertume doit être sanctionnée. Pour vous en convaincre, la production d’huile d’olive de Varages peut aussi vous servir de référence. Exigez le label Ecocert et n’achetez que dans des coopératives agricoles certifiées.  
 
Après ce petit détour, remontez vers le nord en direction de l’une des cartes postales de la Provence. L’arrivée au village perché de Gordes,
labellisé « plus beaux villages de France », est toujours aussi spectaculaire. Après avoir parcouru quelques-unes de ses ruelles tortueuses, vous découvrirez le très imposant château flanqué de tours d’angle.
Repris à la Renaissance, il mélange les structures de ses défenses avec des aménagements de château de résidence. La cheminée du XVIe siècle signe l’intérieur qui abrite un musée d’art contemporain dédié au peintre et dessinateur anversois Pol Mara (1920-1998). On y retrouve une exposition permanente de 200 de ses œuvres. C’était, il y a quelques années, le musée du hongrois Vasarely.
 
L’attractivité du désordre
Il est remarquable de constater le succès touristique des villages étroits, verticaux, confinés, noueux, construits en pierre et en bois dans un désordre « rassurant ». On y ressent le travail du maçon. Observez la fréquentation de Montjoie en Allemagne, Rocamadour dans le Lot, Gordes en Provence, Gruyère en Suisse, plusieurs villages alsaciens présentent ces caractères de décors créatifs toujours différents, mais ayant tous les mêmes traits dominants : ruelles étroites, colombages, vielles pierres, mélange de styles. Le Quartier latin à Paris est également dans ce profil de cocon protecteur presque intimiste et pourtant sur fréquenté en haute saison. Les villes cerclées de remparts, comme Carcassonne, attirent encore plus et fascinent. Par contre, trop d’ordonnancement ne fascine pas autant : Neuf-Brisach, Condé-sur-l’Escaut, Graveline… pourtant « sites historiques » n’attirent pas les foules comme Riquewihr en Alsace. Les citadelles, les forteresses, mais surtout les villes et villages fortifiés attirent les touristes. Saint-Cirq-Lapopie dominant le Lot réunit ces critères tout autant qu’Orvieto ou la vieille ville de Québec. Une étude psychosociale mériterait d’être faite pour analyser les motivations inconscientes des amateurs de ce type de sites touristiques.
 
Non loin de là, vers le nord, par la D177, vous retrouverez une autre carte postale : l’Abbaye de Sénanque. Nous avons tous vu ce monastère du XIIe siècle, noyé dans un océan de lavande. C’est aussi un lieu de vie d’une communauté de moines cisterciens.
 
  
Couleurs et lumières

Avec de la chance, le Mistral vous précédera pour nettoyer le ciel et vous offrir les plus belles lumières de la Méditerranée pour ce festival de couleurs. Impossible de mieux faire si vous souhaitez faire des photos exceptionnelles du village de Roussillon classé parmi les « plus beaux villages de France ».

Accroché aux escarpements des falaises d’ocre, Roussillon est blotti dans un espace vraiment étroit. En fait, le spectacle est en face, de l’autre côté du pont. Vous suivez le chemin qui monte vers l’entrée du sentier des ocres aménagé dans d’anciennes carrières d’extraction d’ocre.

La balade dure une heure dans les méandres d’un site en technicolor passant du vert à l’ocre, les dégradés de brun, le jaune, sur fond d’un bleu profond.

De l’autre côté, en prenant la D 105 puis la D104, vous arrivez rapidement sur le site de l’écomusée de l’Ocre « Ôkhra » qui vaut vraiment une visite pour comprendre l’importance de cette terre aux couleurs puissantes. 

Si vous y avez pris goût, vous irez par la D105 en direction de Gargas pour rejoindre Mines de Bruoux. Vous allez au-devant d’une Cathédrale de couleurs sculptée par les ocriers du Pays d’Apt entre 1848 et un peu après la Seconde Guerre mondiale, environ 50 km de galeries ont été creusées mais seulement 650 m de galeries ont été aménagées pour la visite. Munissez-vous de bonnes chaussures et d’un vêtement chaud, la température des galeries est d’environ 10°. Il est préférable de téléphoner avant au +33490062259 pour être sûr de pouvoir visiter le site.

Votre relais VIA ELEKTRA sera La Coquillade Provence & Spa au cœur du Parc Naturel régional du Luberon. Ce site est un village privé membre des Relais & Châteaux.
 
Il a été élu meilleur resort de France 2022.
Un hôtel ?, un Resort ?, Non, un village privé, cerné de vignes et d’oliviers. Ici le chant des cigales prolonge les panoramas sur les collines provençales. En saison les effluves de lavande vont et viennent.
 
Ici, les nuits ont au moins 5 étoiles et bien plus lorsque le ciel est ouvert.
 
La table foisonne de saveurs mêlées en harmonie subtile. Elles se déclinent en trois restaurants servis par un potager. Un spa vous fait entrer dans le moelleux de ce ciel azur. Le silence est vaste. La nature est un palace, vous allez aimer ce luxe. Le vignoble maison est l’Aureto.
63 chambres et suites absorbent les lumières et se referment la nuit dans un silence absolu. Récompensé par les World Luxury Spa Awards en 2019, le spa de la Coquillade couvre 2000 m² de bien-être et d’équipements sportifs. L’odeur profonde de résineux décuple l’effet du sauna. Le hammam et le jacuzzi complètent les installations d’hydrothérapie. Salle de fitness et fontaines de glace, massages et soins, les techniques des soins du bien-être évoluent sans cesse.
La Coquillade Provence & Spa Hameau Le Perrotet 84400 Gargas
 

Jour 6

On quitte à reculons cet espace magique pour revenir dans l’espace-temps provençal. Vous descendez vers la D900 en direction de Bonnieux.
 
Le Pont Julien a été construit par Domitius Ahenobarbus, il fait donc partie de la très fameuse VIA DOMITIA construite sous le Haut-Empire entre 27 av. J.-C. et 14 apr. J.-C. pour relier la haute plaine du Pô à la très fameuse Narbonne et la péninsule Ibérique pour relier Tarragone. C’est un pont dit en grand appareil. Accès uniquement pour les piétons et les cyclistes. Mais un parking gratuit est aménagé juste à proximité.
 
Lacoste
Le charmant village perché de Lacoste possède une situation exceptionnelle. Il est au cœur du Parc Naturel régional du Luberon. Il doit en partie sa réputation à la qualité exceptionnelle de la pierre calcaire tendre et claire extraite de ses carrières environnantes.
 
Le village est surplombé par le Château du divin Marquis, Louis-Alfonse Donatien de Sade qui l’habitat au XVIIIe siècle.
 
En 1769, après une carrière militaire, Sade revient dans son château, mais il est obligé de partir pour échapper aux poursuites de la justice. Pillé et détruit à la Révolution, Sade vend le château de La Coste en 1796 au député du Vaucluse Rovère. Abandonné, le château devient en 2001 la propriété du célèbre couturier Pierre Cardin qui finance un chantier de consolidation et rénovation du site. A la fois considéré et détesté, le « divin marquis » fera toujours débat. Pour le clin d’œil, une brasserie de la région de Marseille édite une bière sans équivoque.

Aujourd’hui l’animation se fait autour de L’École d’Art américaine Savannah College of Art and Design installée dans le village, et occupe plusieurs espaces gérés par le SCAD FASH (Savannah Collège of Art & Design).
 
Le Château la Canorgue
Voilà une belle étape au cœur du Parc Naturel Régional du Luberon. En contre bas de Lacoste en direction de Bonnieux se trouve le Château de la Canorgue. C’est une propriété familiale qui, depuis plus de 200 ans, se transmet de génération en génération un savoir-faire qui évolue vers la lucidité agricole.
 
Construit sur une ancienne villa romaine, le Château de la Canorgue doit son nom aux nombreuses canalisations souterraines que les Romains avaient taillées dans le roc pour capter l’eau.
La moyenne d’âge des vignes est d’environ 50 ans avec quelques parcelles de vignes de 80 ans et quelques ceps centenaires. De petits rendements sont volontairement obtenus (entre 15 hl/hectare et 30 hl/hectare) afin de privilégier la qualité des vins…
Depuis les années 1970, Jean-Pierre Margan, pionnier de l’agriculture biologique, bichonne ses vignes. Il protège son terroir d’exception et élabore des vins de caractère et de haute qualité en respectant tous les critères ECOCERT.
Les vignes ont toujours été cultivées sans aucun produit chimique (aucun désherbant, insecticide, pesticide, fongicide, produit systémique…).
Seuls les traitements « à l’ancienne » (certifiés et contrôlés par Ecocert), à base de soufre et de cuivre, sont utilisés en très faible quantité et permettent de combattre les maladies cryptogamiques (oïdium, mildiou).
Ces produits sont généralement couplés à des décoctions de plantes (ortie, prêle…)
Les labours sont très réguliers et permettent un désherbage mécanique tout en activant aussi la vie microbienne et l’enracinement très profond des vignes, favorisant ainsi l’expression du terroir.
Les amendements organiques (guano, compost, fumier, issu de l’agriculture biologique) sont répandus pour enrichir les sols et apporter des nutriments aux vignes.
La culture biologique sublime l’expression du fabuleux terroir du Château la Canorgue, mais exige une maîtrise parfaite du vignoble.
Cette méthode de travail, précise et rigoureuse, est contrôlée par Ecocert, qui délivre une certification et procède à des contrôles réguliers et des visites inopinées, approfondies, autorisant ainsi l’utilisation de la mention Agriculture et Vin Biologique (logo AB et logo bio européen), mentionnés sur les bouteilles.
Il a transmis sa passion et son expérience à sa fille Nathalie, qui représente ainsi la 5e génération de vigneron(e) s !
Les plus hautes distinctions sont régulièrement attribuées aux vins du Château la Canorgue et en font la référence du Luberon !
En dégustation sèche, essayez le rosé. L’assemblage de Syrah, Grenache et Mourvèdre, donne un bouquet de fruits rouge aux arômes persistants.
Le blanc, 100 % Viognier, se caractérise par sa complexité et son élégance. Il croise des notes de fruits confits avec l’abricot frais.
 
 
Le pont à coquille de Bonnieux
Voilà une belle séance d’exercices physiques qui vaut le détour : trouver au fond d’un ravin étroit un pont vraiment très original.
 
Prenez la D36 puis la D943 en direction d’Apt. Au carrefour, stationnez votre VE et suivez à pied la D943 en direction de Lourmarin. Soyez très très prudent ! La route est étroite. À deux cents mètres, sur le côté gauche, une ouverture vous permet de descendre dans le ravin et de remonter le cours de l’Aigue Brun jusqu’à ce pont très original dans sa conception. Sur la clé de voûte, côté Est, est gravée la date probable de sa construction : 1722.
 
En fait, il existe deux ponts « à coquilles » celui de Lourmarin et celui de Bonnieux. Prenez la route D943 en direction de Lourmarin.
Poursuivez vers Cucuron. Ne manquez pas son superbe bassin central ombragé par des platanes grandioses.
Si vous avez encore du temps et l’énergie, vous pouvez pousser jusqu’à
Cabrières d’Aigues situé au pied du versant sud du Luberon. Pour les sportifs équipés, l’objectif est de monter à pied à la Mourre Nègre… sinon gardez-vous cet exercice pour le lendemain matin.
 
La Mourre Nègre
L’un des plus grands panoramas de Provence. Chaussé de solides chaussures de marche, vous allez rejoindre Cabrières d’Aigues.
Il est possible de s’y désaltérer et d’y manger au Bar de l’Ormeau labellisé « Bistrot de pays ». Dégustations de vins AOC Luberon au caveau « Le temps des sages » ou au Domaine des vaudois. Le point de départ de la randonnée est le grand parking au cœur du village. Aucun problème pour s’y garer.
Monter vers le bar par les escaliers au bout du parking et le contourner par la gauche, la montée de la Gaye. Vous trouverez un chemin balisé en jaune, le suivre par la gauche. Tourner à droite et suivre la rue de l’Invent jusqu’au balisage GR à la cime de Vière, direction Mourre Nègre. Continuer en face par le sentier de grande randonnée 92 balisé en rouge et blanc. Arrivés sur les crêtes, après avoir serpenté à travers la pinède, prendre à gauche toujours direction Mourre Nègre.
Prendre le premier sentier, celui des crêtes. Les paysages y sont plus jolis que par le chemin qui traverse la forêt. Continuer jusqu’au sommet. Là la vue est imprenable. Pour redescendre, prendre le chemin inverse jusqu’au croisement du Gros Coulet.
Prendre à droite et suivre le balisage jaune à travers la forêt jusqu’à trouver une route goudronnée. Suivre à droite la direction de la citerne 24.
 
Épuisé, mais fier et heureux, vous descendez et reprenez la route vers Pertuis par la D9 puis la D973 pour y retrouver votre « Relais Via Elektra ». Le Sévan Parc Hôtel au 914 route de la Bastidonne à Pertuis.
 
Vaste et spacieux, l’établissement donne une impression un peu froide, mais la chaleur de l’accueil change tout. Les patrons sont d’un enthousiasme communicatif… très méridional. Dans la partie haute du hall d’accueil, Pagnol, Giono et Camus sont convoqués pour nous inspirer un regard apaisé sur le monde.
 
Les chambres orientées vers l’esplanade intérieure cachent difficilement une vaste piscine dissimulée par un fouillis végétal bordé de terrasses et d’oliviers. C’est d’ailleurs le nom du restaurant conduit par Christophe Pulizzi depuis octobre 2022 et sa brigade. Là, vraiment, c’est le carton plein. Vous aurez toujours une bonne raison de venir ici pour une véritable expérience culinaire. Créativité et maîtrise technique, tout y est. Il est préférable de réserver au 04 90 79 08 19 trois jours avant entre un mardi soir et un dimanche midi, de 12 h 15 à 13 h 30 et de 19 h 15 à 21 h 45. Les places sont limitées à 60 personnes. 
Votre voiture électrique est rechargée durant la nuit sous abri dans le vaste parking privé et fermé de l’Hôtel Sevran


Jour 7

La veille, vous aurez pris rendez-vous au Domaine de Cantarelle pour annoncer votre visite. Vous commencez la journée en tournant à droite à la sortie du Sevran en direction de Mirabeau par la D973. Ensuite vous prenez la direction de Rians, puis vous suivez la D561 en direction de Varages.
 
Ce village présente deux atouts : une tradition de la faïencerie attestée depuis 1695 et une coopérative de production d’huile d’olive.  
 
Ici, à Varages, l’histoire de la Faïence se raconte sur plusieurs siècles. Par ailleurs, c’est ici que se trouve un autre musée de l’Huile d’olive. L’entreprise, le Moulin de Varages, est une coopérative oléicole qui fabrique et produit l’huile « La Varageoise ». Elle est suffisamment confidentielle pour ne pas être soupçonnée de dérive commerciale.
En plus, ici au cœur du village, juste à côté du musée de l’Huile d’olive se trouve une borne de rechargement payante située sur la Place de la libération.
 
Le Domaine de Cantarelle
Par la D35, soyez attentif, à droite, avant d’arriver dans le village, vous êtes sur le Domaine de Cantarelle à Brue-Auriac. Vous ne le regretterez pas. Ce domaine, créé en 1974, est devenu en 2000 le plus grand de l’appellation AOC Côteaux varois en Provence. L’authenticité du terroir, ses couleurs, ses senteurs, ses paysages ont séduit tout de suite Pascal Debon qui l’acquiert en 2017. Un nouvel épisode commence avec des investissements importants dans la vigne et la vinification pour des cuvées encore plus qualitatives. Le Domaine est certifié Haute Valeur Environnementale de niveau 3 (HVE3).
Les rosés de Cantarelle sont expressifs grâce à une vinification de haute précision : fermentation douce en température contrôlée, macération des bourbes et un savoir-faire pointu dans l’assemblage des différents cépages.
 
Domaine de Cantarelle, Route de Varages à Brue-Auriac
Route de Varages, 83119 Brue Auriac. Téléphone +33 4 94 80 96 01
www.cantarelle.net 
 
Mais ici la viticulture est un art poussé au sommet, jusqu’à distiller les rafles de raisin non pas pour faire du marc, mais du gin. Et quel gin ! Un gin rarissime dont la maturation se fait dans des jarres de terre cuite
 
Et en plus, vous pouvez recharger vos batteries gratuitement durant la visite.